PUISSANCES

-1- PUISSANCES ENTIÈRES DE 10, DÉFINITIONS, FORMULES

 

Soit n un entier naturel    ( 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12 … )

 

Puissances d’exposant entier positif ou nul :

Définition :

10n = 1(10101010 … 10) ,   o๙ il y a n facteurs égaux à 10.

On a donc 10n = 10000…0 ,   o๙ il y a n chiffres 0 derrière le chiffre 1.

 

Cas particuliers : 101 = 110 = 10     et     100 = 1

Exemples : 102 =  100  ;  103 =  1000  ;  104 = 10 000  ;  106 = un million  ;  109 =  un milliard

 

 

Puissances d’exposant entier négatif :

Définition :

10– n = 1 (10101010 … 10) ,  o๙ il y a n facteurs égaux à 10.

On a donc 10– n = 0,000…01 ,  o๙ il y a n chiffres 0 en tout (ou bien, ce qui revient au m๊me, le chiffre 1 est placé au nième rang après la virgule).

 

Remarque :10– n = 1/10 n   donc   10– n   est  l'inverse de 10n

Cas particulier : 10–1 = 1/10 = 0,1

Exemples : 10–2 = 0,01   ;   10 –3 = 0,001   ;  10–4 = 0,0001     ;  10–6 = un millionième   ;  10 –9 = un milliardième

 

 

Formules : (vraies avec des exposants positifs, nuls, ou négatifs)

 

10n10p = 10n+p

10n/10p  = 10n – p

(10n)p = 10np

 

 

-2- DIFFÉRENTES ÉCRITURES D’UN MEME NOMBRE

 

 

Ecriture décimale

Entier 10n

Ecriture scientifique

472500

4725102

4,725105

–128,93

–1289310–2

– 1,2893102

0,0000578

57810–7

5,7810–5

–635800000

– 6358105

– 6,358108

0,001042

104210–6

1,04210–3

 

 

L’écriture scientifique d’un nombre est toujours de la forme  a10n  ou de la forme  –a10n
o๙ a est un nombre décimal vérifiant :  1
a < 10 , et n un nombre entier relatif quelconque.

 

Dans une écriture scientifique le nombre qui se trouve devant la puissance de 10 doit avoir une partie entière à un seul chiffre, et ce chiffre doit ๊tre différent de 0

 

 

-3- PUISSANCES ENTIÈRES D’UN NOMBRE RELATIF NON NUL

 

 

M๊mes définitions que pour les puissances de 10 :

Soient x un nombre non nul et n un entier naturel,

xn = 1(xxxx … x) ,  o๙ il y a n facteurs égaux à x .

x – n = 1(xxxx … x) ,  o๙ il y  a n facteurs égaux à x .

 

Remarque :  x–n = 1/xn  donc   x–n  est  l'inverse de xn  , en particulier : x –1 = 1/x  = inverse de x

Cas particulier : Pour n'importe quelle valeur de n on a toujours : 1n = 1 et 1–n = 1

Exemples :

53 = 555  = 125   

70 = 1

(– 2)4 = (–2)(–2)(–2)(–2) = 16 

(–12)0 = 1

(–3)3 = (–3)(–3)(–3) = –27

91 = 9

(–2)–3 = 1/(–2)3 = 1/(– 8) = – 0,125

(–6)–1 = –1/6

(– 5)–2 = 1/(– 5)2 = 1/25 = 0,04

20–1 = 0,05

 

Attention :  (–3)4 = (–3)(–3)(–3)(–3) = +81     mais     – 34 = – 3333 = – 81

 

 

-4- PUISSANCES DE ZÉRO

 

 

01 = 0   ;   02 = 0   ;   03 = 0   ;  04 = 0 ; … ;   020 = 0 …     

mais     00   ,   0–1   ,   0–2   ,   0–3   ,   0–4 ….  n'existent pas.

 

Une "explication" au fait que 00 n'existe pas :

 

Si x0 et si n 0 alors l'égalité xn = 1(xxxx … x) n'est vraie qu'avec le nombre 1 comme premier facteur après le signe =, donc quand n = 0 et qu'il n'y plus aucun facteur "x", le résultat est "logiquement" 1.

Exemple :

L'égalité 53=1(555) est vraie,

mais les égalités 53=0(555) , 53=2(555) , 53=3(555) … sont fausses

 

Par contre quand x = 0 et n0, l'égalité 0n = ? (0000 … 0) est vraie avec n'importe quel nombre comme premier facteur après le signe =, donc quand il n'y a plus aucun facteur "0" on n'a à priori aucune raison de privilégier une valeur plut๔t qu'une autre pour le résultat.

Exemple :

Les égalités 03=0(000) , 03=1(000) , 03=2(000) , 03=3(000) , 03=4(000) , 03=5(000) , … 03=842(000)… sont toutes vraies

 

Ultérieurement 00 pourra cependant se voir affecter une valeur par convention.

 

Pour  0–1 , 0–2 , 0–3 , 0–4 … leur calcul à l'aide de la définition conduit à des divisions par 0, donc de fa็on évidente ces nombres n'existent pas.

 

 

-5- FORMULES (SUR DES EXEMPLES)

 

 

x2x3 = x2+3 = x5

x6/x2 = x6–2 = x4

(x4)3 = x43 = x12

(xy)5 = x5y5

(x/y)3 = x3/y3

 

Ces formules sont vraies avec des exposants positifs, nuls, ou négatifs (sous réserve d'existence des nombres écrits).