SUR
LES NOMBRES RELATIFS
ADDITIONS ET SOUSTRACTIONS
Il existe :
·
des nombres relatifs positifs :
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·
des nombres relatifs négatifs :
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1. ADDITION DE DEUX NOMBRES RELATIFS
L’addition est l’opération qui
permet de calculer la somme de deux nombres relatifs.
Nombres de même signe :
Pour additionner deux décimaux relatifs
de même signe :
on additionne les distances à zéro des deux nombres.
On met au résultat le signe commun aux deux nombres.
a = 6,5 + 1,7 a = 8,2 |
b = – 3,5 + ( –
2,4 ) b = – 5,9 |
Nombre de signes contraires :
Pour additionner deux décimaux relatifs
de signes contraires :
on soustrait la plus petite distance à zéro de la plus grande.
On met au résultat le signe du nombre qui a la plus grande distance à zéro.
c = 4,1 + ( –
7,5 ) |
d = –1,5 + 6,8 |
c = – 3,4 |
d = 5,3 |
Si deux nombres sont opposés alors leur
somme est nulle.
Si la somme de deux nombres est nulle alors ces deux nombres sont opposés.
13,4 et ( –
13,4 ) sont opposés 13,4 + ( – 13,4 ) = 0
Quels que soient les nombres relatifs a et b on a :
a + b = b + a
Quels que soient les nombres relatifs a,
b et on a :
a + (b + c) = (a + b) + c
La soustraction est l’opération qui permet de calculer la différence
de deux nombres relatifs.
Pour soustraire deux nombres relatifs,
on ajoute au premier l’opposé du second.
e = 1,5 – 6 |
f = 2,3 – ( –
7 ) |
e = 1,5 + ( –
6 ) |
f = 2,3 + ( +
7) |
e = – 4,5 |
ou f = 2,3 + 7 |
|
f = 9,3 |
On peut ne pas écrire le signe + des
nombres positifs
a + ( + 3 ) =
a + 3 |
a – ( + 3 ) =
a – 3 |
a – ( – 3 ) =
a + (+ 3) = a + 3 |
a + (– 3 ) =
a – ( + 3 ) = a – 3 |
Une somme algébrique est une suite d’additions
et de soustractions.
Pour calculer une somme algébrique, on
transforme chaque soustraction en addition de l’opposé.
On regroupe les nombres positifs, les nombres négatifs et, si
possible, les nombres opposés. On effectue alors les calculs.
S =7 –4,5 + 8 – (–3,5) –9 + (–6,5)
On peut simplifier directement
l'écriture de la somme algébrique
S = 7 – 4,5 + 8 + 3,5 – 9 – 6,5
On " lit " S comme une somme
de relatifs.
S = (+7) + (–4,5) + (+8) + (+3,5) + (–9)
+ (–6,5)
On peut donc changer les termes de
place.
S =7 + 8 + 3,5 – 4,5 –9 –6,5
On effectue les calculs.
S = 18,5 – 20
S = –1,5
MULTIPLICATION
ET DIVISION
DES NOMBRES RELATIFS
1. Multiplication
La multiplication est l’opération qui
permet de calculer le produit de deux nombres relatifs.
( – 5,2 ) x ( + 2 ) = –
10,4
( – 5,2 ) et ( + 2 ) sont les facteurs et (– 10,4) est le
produit.
Notation :
b x ( – 3 ) = –3b 2
x a = 2a a
x b x c = abc
Cas particuliers :
a x 1 = a a
x ( – 1 ) = – a a
x 0 = 0
a x a = a 2 –a est l'opposé
de a
Règle des signes :
– le produit de deux nombres de même
signe est positif.
– le produit de deux nombres de signes
contraires est négatif.
– le produit de plusieurs nombres
relatifs est positif si le nombre de facteurs négatifs est pair.
– le produit de plusieurs nombres
relatifs est négatif si le nombre de facteurs négatifs est impair.
– un carré est toujours positif.
Propriétés :
– si un facteur est nul alors le produit
est nul.
– si un produit est nul alors un au
moins des facteurs est nul.
– on peut changer l’ordre des facteurs.
– on peut remplacer plusieurs facteurs
par leur produit.
2. Division
de deux nombres relatifs
La division est l’opération qui permet
de calculer le quotient de deux nombres relatifs.
0,3
: 2 = 0,15
0,3 est le dividende 2 est le diviseur 0,15 est le quotient exact
On écrira : On a aussi :
0,15 x 2 = 0,3
On ne peut pas diviser par zéro.
est synonyme de a =
b x q (b ¹ 0)
Règle des signes :
– le quotient de deux nombres de même
signe est positif.
– le quotient de deux nombres de signes
contraires est négatif
3. Différents quotients :
– quotient entier exact. |
Exemple : |
– quotient décimal exact. |
Exemple : |
– quotient approché par défaut. |
Exemple : |
– quotient approché par excès. |
Exemple : |
– quotient arrondi. |
Exemple : |
Règle fondamentale :
On ne change pas l’écriture d’un quotient si on multiplie ou si on divise le
dividende et le diviseur par un même nombre non nul.
4. suites d'opérations avec parenthèses
On effectue d’abord les calculs dans les
parenthèses les plus intérieures.
5. suites
d'opérations sans parenthèses
Dans
une suite de calculs sans parenthèses, on effectue les multiplications, les
divisions avant les additions et les soustractions.
On dit : les multiplications, les divisions ont la priorité sur les additions
et les soustractions.
Suite
d’additions et de soustractions ou suite de multiplications et de divisions :
il n’y a pas de priorité, on calcule de gauche à droite.
6. Développer Factoriser
On peut développer un produit :
a ( b + c ) = ab + ac |
a ( b – c ) = ab – ac |
a ( b
+ c – e ) = ab + ac – ae |
(a + b
) (c + d ) = ac + ad + bc + bd |
(a – b
) (c – d ) = ac – ad – bc + bd |
(a + b
) (c – d ) = ac – ad + bc – bd |
(a – b
) (c + d ) = ac + ad – bc – bd |
On peut factoriser une somme, une différence :
ab + ac = a ( b + c ) |
ab – ac = a ( b – c ) |
ab + ac – ae = a
( b + c – e ) |
ac +
ad + bc + bd = (a + b )
(c + d ) |
ac –
ad – bc + bd = (a – b )
(c – d ) |
ac –
ad + bc – bd = (a + b )
(c – d ) |
ac +
ad – bc – bd = (a – b )
(c + d ) |
Dans une expression avec parenthèses, on commence par effectuer les calculs dans les parenthèses les plus intérieures.
Dans une expression sans parenthèses, on effectue les puissances,
puis les multiplications et les divisions, et enfin les additions et les
soustractions.
On dit : les puissances ont la priorité sur les multiplications, les divisions
qui ont la priorité sur les additions et les soustractions.
Suite d’additions et de soustractions : il n’y a pas de priorité, on calcule de gauche à droite.
Suite de multiplications et de divisions : il n’y a pas de priorité, on calcule de gauche à droite
On peut supprimer les parenthèses précédées d’un signe +
On peut supprimer les parenthèses précédées d’un signe – en
changeant
les signes ( + ou – ) des termes
situés à l’intérieur.
8. PUISSANCES d’exposant entier positif ou négatif
a n = a . a . a ... a . a (avec n entier strictement supérieur à 1 )
a
n est le produit de
« n » facteurs égaux à « a »
n est appelé " l’exposant "
00 n’existe pas
(a
différent de 0)
(a
différent de 0)
quel que soit n
La puissance d’un nombre positif est toujours positive.
La puissance d’un nombre négatif est positive si l’exposant est pair.
La puissance d’un nombre négatif est négative si l’exposant est impair.
Facteur constant : x x = =
Touches puissances :
|
^ |
↑ |
|
Pour tout nombre relatif a non nul :
|
|
(a est différent de 0) |
Quels que soient les nombres relatifs a et b non nuls, quels que soient les exposants relatifs m et n :
|
|
|
|
Ecriture scientifique d’un nombre relatif :
± a x 10 p avec 1 < a < 10 et p nombre entier relatif.
9. COMPARAISON
DES NOMBRES RELATIFS
Symboles :
> se lit : est strictement supérieur à
< se lit : est strictement inférieur à
Ô se lit : est inférieur ou égal à
Õ se lit : est supérieur ou égal à
On sait déjà comparer deux nombres relatifs positifs.
Tout nombre relatif positif est supérieur à tout nombre relatif négatif.
Si deux nombres sont négatifs alors le plus grand est celui qui a la plus petite valeur numérique.
Si deux points d’une droite graduée ont une abscisse négative alors le point le plus proche de l’origine a la plus grande abscisse.
Si deux nombres sont négatifs alors le plus petit est celui qui a la plus grande valeur numérique.
Si deux points d’une droite graduée ont une abscisse négative alors le point le plus éloigné de l’origine a la plus petite abscisse.
Si on ajoute un même nombre aux deux membres d’une inégalité, on obtient une nouvelle inégalité de même sens.
Si on multiplie les deux membres d’une inégalité par un même nombre positif non nul, on obtient une nouvelle inégalité de même sens.
Si on multiplie les deux membres d’une inégalité par un même nombre négatif non nul, on obtient une nouvelle inégalité de sens contraire.